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Communication

banniere couleur jaune

Le jaune : comment l’appliquer à son branding

La couleur jaune : comment l'utiliser dans le design

La couleur jaune est superbe ! Symbole d’énergie et de dynamisme, elle véhicule beaucoup d’émotions. Mais comment bien l’utiliser dans un design ? C’est ce que nous allons voir ici !

 

La couleur jaune, quelle symbolique ?

Le jaune est une couleur chaude.

Elle véhicule l’optimisme, la joie, le bonheur

On y retrouve les émotions suivantes :

  • Fête
  • Chaleur
  • Puissance
  • Bonheur
  • Soleil

Elle est rassurante et stimulante. Elle permet d’égayer les créations et donne de l’énergie.

Dans quel cas l'utiliser pour votre design?

Lorsqu’elle doit évoquer des émotions vives, solaires, qui donnent de l’énergie. Idéal pour des univers qui touchent à l’enfance, ou aux produits / services qui sont liés à l’aventure, ou à la visibilité. (ex : beaucoup de coachs sur linkedin l’utilisent pour véhiculer leur message : « grâce à moi, devenez visibles ». En étant visible eux-mêmes, ils s’assurent d’avoir l’attention de leur audience et de la cohérence dans leur message.

Le jaune dans un logo, comment l'utiliser ?

Une couleur seule ne sert à rien. Il faut penser à la couleur comme un messager, chargé de symbolique.
Et cette symbolique n’a de sens que dans son environnement complet.
Ex : Chez McDonalds, le jaune évoque le dynamisme, l’énergie, l’enfance, mais surtout… c’est la couleur des frites.
Une couleur ne doit pas être choisir au hasard, et elle ne doit surtout pas être choisie seule.

Voici quelques exemples de logos où le jaune tient une place de choix :

 

 

 

logos article blog

Comment l'appliquer à votre identité ?

Le jaune n’est pas une couleur facile à marier, car elle est déjà très vive.

Pensez à des couleurs pour l’équilibrer et lui donner du contraste :

– Blanc et noir

– Couleur complémentaire (bleu, rouge…)

– Couleur liée à votre univers (ex, McDonard et le mélange Frites / Ketchup)

– Des couleurs plus douces pour laisser au jaune toute sa place (ex : gris clair, bruns chauds, pastels…)

 

Pensez avant tout à votre cible : quel message voulez-vous lui passer, et vous trouverez facilement quelles couleurs associer si vous envisagez du jaune.

 

Voici quelques exemples d’identité dans lesquelles j’ai pu travailler la couleur jaune :

 

TADx logo

LOGO DE LA TADX

La TADx est une structure Tourangelle qui partage des ateliers et tables rondes autour de l’Agilité (technique de gestion de projet informatique). Le Jaune est présent pour contrebalancer l’aspect « projet », sérieuse, et donner un côté humain et flexible au logo.

 

(retrouvez le projet complet dans mon portfolio)

 

SLN l'agence logo

LOGO SLN L’AGENCE

L’agence de Webmarketing SLN avait déjà porté son dévolu sur ce jaune pêche.

 

L’idée était de communiquer sur l’aspect jeune et la visibilité grâce à cette couleur. Le rond jaune donne ici du peps et du caractère au pictogramme qui en occupe la place centrale.

 

(Retrouvez le projet complet dans mon portfolio)

Comment l'appliquer à son personal branding ?

Mon conseil sera le même que pour l’identité de marque ou le logo.
– Pensez à votre produit, votre promesse

– Pensez à l’émotion la plus forte que vous souhaitez véhiculer

– Essayer de positionner cette couleur dans votre univers global afin de déterminer si cette couleur est celle qui convient le mieux à votre personal branding

Elle s’accorde très bien avec des couleurs fortes et peut se décliner sur beaucoup de supports (ex : c’est ce que j’ai réalisé sur le branding instagram de Dan Noel, par exemple)

Dan noel carrousel

Et maintenant ?

Si jamais vous envisagez de réaliser un logo ou un personal branding teinté de jaune, j’espère que cet article vous aura été utile !
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé, et si vous souhaitez en voir d’autres !

Et si vous avez besoin de franchir le pas, envoyez-moi un MP! (Je répond à tout le monde 

Besoin d'aide pour votre identité visuelle ?

Roxane chan pao profil pic

Si vous ne vous sentez pas de vous lancer seul, ou que vous voulez que je vous aide à construire une identité solaire, n’hésitez pas à me contacter ! Je peux vous aider à réaliser une identité visuelle de marque et un personal branding (pour linkedin, par exemple.)

Ma boite mail vous est grande ouverte !
A très vite !
Roxane 

 

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polices inclusives

Polices inclusives : 4 ressources pour ton design !

Le design inclusif : 4 polices pour les dyslexiques

Le savais-tu ? Il existe des polices spéciales pour les dyslexiques ! On en parle juste ici ! 👇

Un design inclusif, pourquoi est-ce si important ?

“Le design inclusif désigne un processus de création qui vise à rendre accessible le produit ou le service à un maximum de personnes possible, quelles que soient leurs caractéristiques physiques, mentales ou sociales, que ce soit par le biais des images ou du texte.” 

(source : Hubspot)

 

C’est une forme de design qui prend l’être humain dans son ensemble, et donc, avec ses disparités. Et côté vision, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Un design illisible, pour un myope, un daltonien, ou un dyslexique, c’est très frustrant.

Pour cela, il existe des solutions, des dispositifs, comme jouer sur l’interface, les contrastes, le design UI/UX.

 

Et bien entendu, il existe des polices dédiées à l’inclusivité.

Oh My God Wow GIF

Zoom sur les polices inclusives

Les polices inclusives ont été produites / sélectionnées pour leur lisibilité. Des caractères lisibles par le plus grand nombre Des formes compréhensibles par de nombreux yeux

Et en fonction de la pathologie (ex : Dyslexie), des polices ont été spécialement développées par pathologie.

Ci-dessous, je te propose 4 polices vraiment sympa qui pourront t’aider à rendre ton design encore plus inclusif !

Si tu es webdesigner, graphiste, ou communiquant⸱e, ces liens vont t’être d’une grande aide !

 

En voici 4 qui ont été créées spécialement pour ça :

Polices inclusives : 4 ressources pour toi !

Il en existe bien d’autre, évidemment, mais avoir connaissance de ces 4 là sera déjà un très bon point pour découvrir les polices inclusives (et les ajouter dans ton design!)

Comment ajouter des polices inclusives dans son design ?

Personnellement, quand je commence un projet, j’essaie toujours de m’assurer que le résultat sera lisible. De près comme de loin.

Pour un logo, ça peut s’appliquer (notamment dans le choix des contrastes)
Ceux que je réalise essaient d’y coller, au maximum (quand les couleurs me sont imposées, je fais au mieux ^^)

Mais dans le cas d’une charte graphique, j’essaie de sélectionner des polices qui seront lisibles par le plus grand nombre, à défaut de choisir une police spécifique.


(d’ailleurs, si tu veux qu’on travaille ta charte graphique ensemble,clique ici)

En tout cas, pour ton design, tu peux penser à l’espacement des lettres
A la couleur, Aux contrastes, etc.

Et la comic sans MS ?

La légende voudrait que la comic sans MS soit beaucoup utilisée pour sa lisibilité.
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que la comic sans MS et moi, on est pas très copains.

Et pourtant, il faut lui reconnaître certains avantages : 

– des formes rondes 

– des espacements lisibles 

– facilité de lecture par le plus grand nombre 

 

 Même si ce n’est, à la base, pas une police pensée pour l’inclusivité, elle répond pas mal au cahier des charges.

Je vais finir par me réconcilier avec cette police… (je crois?)

Source : Kaligram

C’est tout pour aujourd’hui !

Merci d’avoir lu jusqu’au bout !

Cet article t’a plu ?
C’est le moment de le dire en commentaire !

Et si tu as un projet, n’hésites pas à m’en parler ! Je serais ravie de t’accompagner 🙂

 

 

A très bientôt !
Roxane

Les cinq piliers de l’identité visuelle

Tu as besoin d’une identité visuelle, mais tu ne sais pas par où commencer  ? Cet article est pour toi ! 

Ici, on décrypte les 5 piliers essentiels qui te serviront de socle pour construire ton personal branding. 5 conseils actionnables de suite et à la portée de tout le monde ! C’est parti.

Commençons par la base : c’est quoi une identité visuelle ?

Qu’est-ce que l’identité visuelle ?

  • L’identité visuelle, c’est l’ensemble des éléments qui te permettent de décliner ton identité. 
  • Il s’agit de tes codes, tes valeurs, tes couleurs, tes polices. Ensemble, ils définissent un univers qui retranscrit ton positionnement.
  • Ils doivent parler à une personne bien spécifique : ta cible !
  • Et ils doivent être définis selon des critères bien réfléchis en amont.

Voici les étapes clé :

Logo_Les_bulles_de_Gwen.jpg
Identité visuelle les Bulles de Gwen par Roxane CHAN PAO Graphiste à Tours

Voici les étapes clé :

Étape 1 : Définir son positionnement et sa cible

Comment définir ton positionnement ?

Il faut commencer par soi (personnal branding) ou son entreprise (valeurs corporates).

Les questions à se poser : quelles sont nos valeurs, nos missions, notre univers, notre ton…

Est-ce qu’on va être plutôt sérieux, classique, haut de gamme, moderne, accessible ? Etc.

Pensez également à votre cible : qui va voir votre identité ? Et à quel problème devez-vous répondre ?

Cela va avoir un impact la création, ce qui nous amène à l’étape suivante : le choix des couleurs, des polices, et ça passe par une phase de BRAINSTORMING.

 les 5 piliers de l’identité visuelle

Étape 2 : le brainstorming, posez vos valeurs et vos émotions

Pour cette étape, allez droit au but qui êtes-vous.

  • Qu’est-ce que vous faites
  • À qui vous vous adressez 
  • Qu’est-ce que vous aimez que des choses
  • Qu’est-ce que vous n’aimez pas

Et réfléchissez à vos valeurs en termes de mots-clé :

  • 3 mots-clé qui vous définissent
  • 3 mots-clé que vous ne voulez pas voir associé à votre activité

En général on se rend compte que ce n’est pas si facile que ça de trouver les mots justes, et d’en trouver au moins 3.

Une fois que cette étape est fixée, on passe au moodboard.

Qu’est-ce que l’identité visuelle

Etape 3 : le moodboard : mettez des images sur des mots

À cette étape, vous avez :

  • Vos mots-clé
  • Vos valeurs
  • Les grandes lignes de ce que vous aimez (ou pas)

Il est temps de poser des images sur ces mots, et de véhiculer des émotions.
RDV sur un site d’inspiration et commencez à constituer votre planche ambiance.

Mes 3 sites préférés :

L’idée est de trouver de l’inspiration et de véhiculer les émotions définies plus haut en moins de 4 secondes (susciter une réaction à chaud)

Ensuite, vous devez penser aux cas d’usage : où et comment va être utilisée cette identité

 

Étape 4 : les formes, les couleurs, pour véhiculer vos émotions

Les couleurs ont du sens
Il en va de même pour les polices, les formes.

Tout doit être réfléchi.


Exemple : le rouge, c’est la passion. Le noir, c’est le luxe
Mais ensemble, ils peuvent véhiculer un univers tout autre : celui du cinéma. Ce sont les codes appliqués par Netflix (qui reprend les codes de la salle obscure avec les sièges rouges).

Logo netflix.giphy

 

Vous devez donc faire un peu de veille sur votre secteur, sur votre univers avant de poser vos couleurs à l’instinct.

Tout doit avoir du sens pour votre cible.

Étape 5 : les cas d’usages de l’identité visuelle

Une identité ne sera pas pensée de la même façon si elle est faite uniquement pour LinkedIn, pour une association, ou pour une boulangerie.
Vous devez écrire sur une feuille de route (un Excel, un Word, un post-it si vous voulez) les endroits où votre identité sera visible.

Et par qui elle sera vue.

Ça va déterminer beaucoup de choses dans son application

Conseil de pro : faites-simple. Toujours.

Une identité va faire mouche en quelques secondes. Si le message est trop chargé, vous ratez une occasion.

Comme disent les anglais : Keep It Shor and Simple.

Identité visuelle réalisée pour Nina Ramen.jpg
Logo et branding pour Ramen ta fraise Roxane CHAN PAO Graphiste à Tours 37
 

Et ensuite ? Je passe à la créa !

Il est temps de passer à la création !

  • Faites simple, soyez inspiré et pensez surtout à votre cible. C’est elle qui doit comprendre le message que vous envoyez.
  • Pensez aux problèmes que votre entreprise vient résoudre
  • Pensez aux émotions que vous voulez véhiculer à chaud
  • Pensez à la personne qui vous contactera : qu’est-ce qui va lui donner envie de passer par vous ?

À qui dois-je montrer mon identité visuelle ?

La validation est une étape charnière.
Mon conseil : montrez-la à 3 à 5 personnes max qui seront représentatives de votre cible, ou qui vous connaissent bien.

Si vous la montrez à beaucoup de monde, chacun voudra rajouter son grain de sel et vous perdrez le sens.

(c’est ce que j’appelle la “créature de Frankeinstein”)

Ça y est ! Vous êtes prêts !

Vous avez désormais les clés pour construire une identité visuelle simple et solide.

Prenez du temps, car construire un branding efficace et cohérent nécessite de la réflexion, de la patience, et beaucoup de sens.

Il faut faire bien du premier coup, parce qu’on ne fait pas deux fois une 1ʳᵉ bonne impression 🙂 Mais vous allez y arriver !

Lost In The West Heroes GIF by Nickelodeon

En fait, je pense avoir besoin d’aide…

Ne vous en faites pas, je suis là pour aider !

Si après la lecture de cet article, vous ne vous sentez pas à même de faire votre identité, ou que vous manquez de temps (le nerf de la guerre), je peux vous aider 🙂

Envoyez-moi un message (CTA / bouton d’action) et expliquez-moi en détail votre projet d’identité visuelle.

(BOUTON ACTION / FORMULAIRE)

Et si vous voulez avoir un résumé audio de cet article, je déroule tout dans le podcast de Caroline Mignaux

Écouter le podcast

Les étapes d'un projet créatif - Article by Roxane Chan Pao

Les étapes d’un projet créatif

Bonjour à tous 👋 ! Aujourd’hui j’ai envie de vous partager un pan de mon quotidien de graphiste et communicante : les étapes d’un projet créatif.

Si vous pensiez qu’un logo se fait en quelques secondes car il a l’air simple, détrompez-vous : à l’instar des jeux vidéos, il faut passer par beaucoup de niveaux et passages secrets avant d’arriver au boss final !

Le logo, c’est un iceberg : l’essentiel est visible à la surface, mais le plus gros du travail est invisible. Mais ne vous en faites pas : je vais tout vous révéler.

Aujourd’hui, je vais vous raconter la belle histoire du processus créatif qui, au-delà de son nom un peu barbare, est une aventure sensationnelle pleine de de rebondissements !

Bienvenue dans les coulisses du métier de Graphiste !

Les étapes d'un projet créatif : introduction

Les étapes d’un projet créatif

 

Préambule : La Légende urbaine

« C’est simple, donc c’est facile ! »

Lorsqu’on fait appel à un graphiste ou un illustrateur, on a tendance à penser que la personne a du « talent », et qu’elle va sortir de son chapeau un concept unique, sublime, réussi du 1er coup et rapidement… FAUX !

gif faux norman Thavaud

Même si… j’aimerais bien.

Il n’y a hélas pas de de « POUF ! Magie ! » dans la conception graphique, mais c’est aussi ce qui donne sa saveur au projet.

Chaque création qu’elle soit petite ou de grande en envergure nécessite du temps : réflexion, tests, créations, allers/retours, version finale.

L’exercice se complique lorsqu’il s’agit d’une demande, car le client a sa propre vision des choses, et notre rôle est de lui donner vie le plus fidèlement possible. Vous n’avez pas que votre créativité à mettre dans la balance : ses envies aussi.

On parle de « processus créatif ».

 

Introduction : le processus créatif

Les étapes d'un projet créatif : le processus créatif

Le processus créatif, c’est une opération complète qui nécessite temps, patience, recherche et réflexion.

Les étapes de création s’appliquent peu importe le projet : petite association de quartier ou grosse société, un professionnel fera difficilement le by pass sur les jalons clé de la création.

Pour créer un logo, une affiche, ou tout autre support créatif, il n’y a pas d’ingrédient secret. Mais la recette existe ! Je vous en parle plus bas.

Je vais vous détailler ici des étapes comme s’il s’agissait d’un projet avec un client, mais si vous travaillez en agence, ou en interne pour un manager, vous allez sensiblement vous y retrouver.

Si vous vous lancez comme créatif, ou Freelance, vous pourrez y voir un bon guide pour vos prochains projets !

Et si vous êtes à la recherche d’un créatif (déjà, vous pouvez faire appel à moi ^^ C’est l’instant auto-promo), vous pourrez mieux comprendre comment il/elle fonctionne et ce qui va se passer lorsque votre projet sera lancé.

Maintenant, nous allons pouvoir attaquer toutes les étapes d’un projet créatif, point par point.

 

#1 Le brief client

C’est parti pour la prise de notes

Les étapes d'un projet créatif : le brief client

Avant de démarrer un projet, vous devez comprendre ce que veut votre client.

C’est la base de tout. Ses désirs, ce qu’il aime ou n’aime pas, la direction dans laquelle vous devez aller, tout doit être pris en compte.

Certains notent de façon informelle, d’autres rédigent un cahier des charges suivi scrupuleusement.

Personnellement, j’aime l’option cahier des charges : plus la demande est détaillée, plus vous gagnez du temps pour les étapes suivantes.

 

#2 La phase de recherche

Les étapes d'un projet créatif : la phase de recherche
Vous avez quelques heures devant vous ?

Maintenant que vous avez votre cahier des charges, il est temps d’attaquer la phase recherche.
Cette partie prend presque plus de temps que l’opérationnel car elle est multiple.

Vous devez trouver l’inspiration, mais également des exemples à ne pas reproduire (ex : ne pas copier un logo de la concurrence par inadvertance… Profitez-en pour oublier l’inspiration issue des générateurs automatiques de logo. Je vous explique pourquoi ici )

Les phases de recherche :

  • Recherche d’ambiance : couleurs, formes, paysages…
  • Univers client : avant de vous lancer, il faudra vous immerger dans l’univers de votre client, de sa marque, de sa cible, pour pouvoir communiquer efficacement
  • Recherche typographique : quelle police serait la plus adaptée (il faudra parfois la créer)
  • Recherche iconographique : quels symboles collent au projet
  • Étude de la concurrence : ne pas reproduire ce que fait le voisin
  • Recherche symbolique : les couleurs et les formes ont du sens pour le cerveau humain. Il faut donc viser juste
  • Inspirations et tendances : on a beau avoir des idées, regarder ce qui se fait en ce moment donnera des pistes de réflexions que vous n’aurez pas forcément envisagé
  • Formats : en fonction du support, vous allez devoir adapter vos formats et réfléchir votre création en fonction
Les étapes d'un projet créatif : la phase de recherche et sa liste
La liste est longue, mais c’est ça le travail caché d’un graphiste

La recherche fait partie intégrante des étapes d’un projet créatif, et est même parfois plus importante que la partie opérationnelle.J’en oublie surement, mais la collecte de ces informations représente bien 50% du travail, en particulier si vous sortez de votre zone de confort.

Par exemple :
Si vous êtes à l’aise avec des ambiances fleuries, délicates, et qu’on vous demande de réaliser un logo pour un industriel pétrolier, vous risquez de devoir vous documenter un moment pour bien vous imprégner de l’univers de votre client.

(La relation avec un graphiste se créée aussi à travers son univers de prédilection, mais j’y reviendrais dans un autre article : « Comment bien choisir son Graphiste »)

 

#3 Les premières esquisses

gif sketch logo roxane chanpao blog

On attaque la partie opérationnelle : un crayon et du papier suffisent.

Le créatif peut passer des heures sur les premières esquisses : il en faudra beaucoup pour arriver aux quelques pistes présentées au client.

Pour ne pas créer de confusion, on présente 2 ou 3 pistes afin qu’il porte son choix sur l’une d’entre elle. Ce qu’il ne verra pas, ce sont les dizaines et les dizaines de pages crayonnées et raturées en secret pour en arriver là. Mais c’est le but !

Comme dirait le Petit Prince « L’essentiel est invisible pour les yeux ».

A ce stade, il peut se passer 3 choses :

  1. Le client adore une des propositions : elle sera étoffée
  2. Le client n’en aime aucune : il a une idée bien précise en tête, il va vous l’expliquer
  3. Il aime les 3 propositions : il demande un mix des 3

Il faut composer avec la demande du client (ce qu’il veut) et votre expertise (ce que vous lui conseillez) et se diriger tranquillement vers la prochaine étape : les allers/ retours.

 

#4 Les allers/retours

Les étapes d'un projet créatif : les allers et retours

« un peu plus haut », « un peu plus gras », « un poil plus rose…ah non, trop rose » et le célèbre « en fait j’aimais bien la 1ere version ! »

Vous allez créer plusieurs versions à montrer au client, le but étant d’arriver à une proposition finale propre et définitive.

En général, vous êtes beaucoup guidés par le client à cette étape.

Là où la tâche se complique, c’est si vous avez de multiples échelons de validation (exemple : une équipe de 12 personnes qui valide) et que chacun met son grain de sel.

Comme il n’est pas toujours possible de faire l’unanimité, il vous faudra convaincre et argumenter, expliquer pourquoi vous avez pensé votre création dans ce sens et pas dans un autre.

 

#5 Finitions et BAT

Les étapes d'un projet créatif : le BAT

Avant la version finale, il arrive que vous fassiez quelques retouches, minimes, avant le grand BAT (Acronyme de « Bon à Tirer », ce qui équivaut dans notre jargon à un « Version définitive »)

Lorsque tout est validé et que le client / manager est sûr de lui, vous pouvez commencer la production des livrables.

 

#6 Les livrables

Les étapes d'un projet créatif : les livrables

Le « livrable » c’est le fichier définitif. Celui que le client pourra utiliser au quotidien pour faire vivre son projet.

Il ne faut pas le confondre avec le « Natif », votre fichier source, dont vous êtes (normalement) le propriétaire. Je dis « normalement » car si vous produisez quelque chose en interne en tant que salarié, le natif appartient à l’entreprise.

Les fichiers à livrer peuvent être de différents formats : .jpeg, .pdf, .png…

Mon conseil :

Pensez aux déclinaisons : noir, blanc, niveaux de gris, couleur, avec ou sans fond, haute définition et basse définition… tout ce qui sera utile à votre client pour passer à la suite.

Si c’est une couverture de livre illustrée, il sera de bon ton de penser à un fichier haute définition pour l’imprimeur, et en basse définition pour la communication du client.

A vous de négocier le nombre de livrables que vous souhaitez produire à la fin.

Personnellement, je pense toujours au côté pratique pour le client, pour qu’il soit autonome dans sa communication.

 

#7 Le post-production

Les étapes d'un projet créatif : le post-productionIl peut arriver qu’une fois le projet terminé, le client revienne vers vous pour des petites choses :

« Il me manque un fichier détouré », ou « Mon imprimeur me demande un fichier .eps »

Parfois, c’est juste un fichier à produire, parfois, c’est un re-travail de la création.

Dans cette position, c’est à vous de voir si vous le réalisez pour aider votre client (si ça ne vous prend pas de temps, si ça l’aide…) ou si vous devez réaliser un nouveau travail graphique et donc, re-facturer.

A vous de juger en fonction de la situation, de votre expérience, de votre client… vous êtes le capitaine ! Et c’en est fini pour les étapes d’un projet créatif.

Fin de l'article Etapes d'un projet créatif

 

Vers de nouvelles aventures !

Voilà, j’ai fini de vous dévoiler les coulisses des étapes d’un projet créatif !

J’espère que cet article vous aura plus et vous aura permis de mieux comprendre comment fonctionnent les graphistes et les communicants lorsqu’ils sont aux commandes d’un nouveau projet.

Personnellement, j’aime fonctionner comme ça : en intégrant le mandataire dans le projet, il devient maître de sa création, il met un peu de lui dans le processus. Un vrai travail d’équipe ! C’est pour ça que le terme processus me tient à coeur.

👉Si vous voulez en savoir plus sur les coulisses du métier de graphiste / communiquant, je partage d’autres articles sur mon Blog ! Allez faire un tour, vous pourriez passer un bon moment.

👉 Et si vous avez un projet créatif mais que vous ne savez pas dans quelle direction aller, n’hésitez pas à m’envoyer un MESSAGE : je serais ravie d’en discuter avec vous (et à part un échange sympathique, vous ne prenez pas trop de risques 😃 )

A bientôt !

Roxane

Comment tuer votre communication sur facebook - conseil communication et social media

Comment tuer votre communication sur Facebook

Je suis sûre que le titre de cet article vous a surpris… 😮C’est normal !

Aujourd’hui, nous allons prendre le contrepied des articles classiques et aborder la communication sous un autre angle.

S’il est important de savoir quoi faire, il est essentiel de connaître les pratiques à éviter.
Nous allons donc, avec humour et légèreté, apprendre comment tuer votre communication sur Facebook !

🔥Vous êtes prêts ? C’est parti !🔥

Introduction : pourquoi Facebook ?

Facebook est le plus gros réseau social qui existe à ce jour. Bien que concurrencé par ses petits frères (Tik Tok, Instagram, Linkedin…), il a su se tailler la part du lion et se rendre indispensable auprès des professionnels comme des particuliers. Il permet de toucher une cible très large et de convertir des visiteurs en prospects, en clients, voir en ambassadeurs.
L’une des clés du succès de votre présence sur Facebook, c’est l’engagement.

Si vous arrivez à générer de l’échange et à tirer profit de sa viralité, vous atteindrez vos objectifs de visibilité.

En revanche, si vous ne respectez pas ses éléments de langage, vous allez communiquer dans le vent et vous décourager (je vous invite à aller lire l’histoire de Marie qui illustrera parfaitement ce propos).

Emma Stone gif - conseil communication
Vous vous souvenez de Marie ?

Au même titre qu’il existe le bon chasseur, et le mauvais chasseur il y a les bonnes pratiques et les mauvaises pratiques de la communication sur les réseaux sociaux.
Ici, nous allons étudier les mauvaises pratiques sur Facebook (et les leviers pour s’en défaire).

Comment tuer votre communication sur Facebook

Méthodologie complète en 5 points 😜

#1 Zéro accroches (comment devenir l’homme invisible)

👻La première étape pour perdre votre engagement, ce sont des posts vides. Une photo sans légende (à part les photos de chats ou les images humoristiques) génère rarement la viralité. Au mieux, elle fait « plouf » sur la timeline de vos abonnés.

Si vous ne mettez pas d’accroche et postez votre contenu brut de décoffrage, vous perdez l’opportunité de générer de l’engagement.
Votre visiteur risque de passer à côté de votre message, et l’algorithme va considérer que vous avez du contenu pauvre. Il va vous noyer dans la masse. Adieu.

👍La bonne pratique :

Un post de qualité, c’est un post rédigé. Quelques lignes suffisent. Le top du top, c’est de générer de l’émotion. Le Storytelling peut vous y aider. Si vous voulez en apprendre plus, je vous invite à lire l’article de Katia Lacourte (rédactrice et intégratrice web) qui vous présente la puissance de cet outil !

Will Smith - Illustration d'un contenu de communication vide de sens
Ca vous plairait, vous, un post complètement vide ? Quel intérêt ?

#2 Zapper les bonnes heures

⏰Avez-vous remarqué qu’à part les insomniaques, ou vos potes expatriés, personne ne lit votre contenu à 3h du matin ? (Thank you captain obvious, you saved the day !)

Nous sommes plus ou moins connectés à internet, mais pas tous aux mêmes heures. Certains y sont toute la journée (pour le travail, le loisir, les deux…c’est mon cas), d’autres sont limités par leur planning.

Si vous voulez tuer votre communication sur Facebook, postez de façon aléatoire. Mieux, aux heures où vous êtes certains que personne ne vous regarde. Vous deviendrez… UN NINJA ! (Ni vu, ni connu, maître dans l’art du camouflage.)

👍La bonne pratique :

Postez en fonction de l’heure où votre cible est présente. Testez votre audience : tentez de poster le matin, le midi, le soir, et en fonction des réactions obtenues, vous verrez quelle est la meilleure heure pour communiquer.Sachez que Facebook dispose de statistiques qui peuvent vous aider à déterminer le meilleur créneau.

Ninja de la communication
Opération : éviter les heures de pointe !

#3 Le racolage

Vous vous souvenez de l’absence d’accroche ? Eh bien il existe un moyen encore plus puissant de tuer votre communication : le racolage.

« Partagez s’il vous plait », « Likez, à votre bon cœur messieurs dames! » ou encore « J’ai besoin de vendre mes produits » sont des termes à bannir absolument de votre discours ! Le visiteurs Facebook est là pour se divertir, si vous lui faites pitié, il va partir.
L’absence d’accroche va vous rendre invisible, mais le racolage va faire fuir votre audience.

👍La bonne pratique :

Quitte à générer de l’émotion, misez sur des émotions positives, fédératrices. En fonction du ton que vous optez pour votre page, vous pourrez vous permettre d’être leader, moteur, de faire preuve de générosité, d’humour, etc.

Pas top pour une communication de leader pas vrai ?

#4 Un contenu vide

Vous avez envie d’ennuyer votre audience ? Postez uniquement des marronniers ! Vous allez voir… c’est radical.

Qu’est-ce qu’un marronnier ? C’est un calendrier d’évènements qui vous permet de créer un peu de contenu : la journée internationale du pull moche, la journée internationale du chat, la journée internationale des chaussettes gauches…

Ils sont là pour vous aider à animer votre page, et utiliser avec parcimonie. Pour en savoir plus, je vous propose un article dédié via le site « Social Media For you ». Vous trouverez de quoi vous aider de temps en temps. Les Marronniers c’est bien, l’excès en tout est mauvais.

Si vous voulez tuer votre audience, ne postez que ça. Mieux, vous les programmez. Et le top du top… vous les programmez avec un minima de légende, à 3h du matin. Le tour est joué !

👍La bonne pratique :

Alimentez la curiosité de vos followers. Créez de quoi discuter, échanger, et montrez qu’il y a un humain entre la chaise et le clavier.

Fishish him communication
Combo !

#5 Aucun lien avec la communauté

Depuis quelques semaines, je vous parle encore et toujours d’engagement. Vous vous dites probablement que je radote et que je suis « en boucle », mais cette notion est vitale pour le développement de votre activité sur les réseaux sociaux (Réseaux…sociaux… SOCIAUX !)

Si vous voulez tuer vos efforts, c’est simple, il suffit d’ignorer votre communauté. C’est également un excellent moyen de changer votre page Facebook en ville fantôme ou de vous faire une mauvaise réputation.

👍La bonne pratique :

Si vos followers prennent la peine de vous écrire, répondez-leur autant que faire se peut. Et pas juste avec un emoji, créez du lien, engagez une véritable conversation. Montrez-leur que vous êtes présents.

anyone here communication
Y’a quelqu’un ?

Félicitations ! Vous savez à présent comment tuer votre communication sur Facebook ! Et par conséquent…vous savez également ce qu’il faut éviter si vous voulez que ça marche.
Vous avez les cartes en main !

🔥A vous de jouer maintenant !🔥

Les super pouvoirs de la communication - Un billet de blog by Roxane Chan Pao

Les super-pouvoirs de la communication

Les super-pouvoirs de la communication… et ses grosses responsabilités

La communication est un outil fabuleux. Je vous en parle depuis des semaines, car j’en suis convaincue.

Une bonne communication permet de créer du lien, construire et pérenniser. Chacun à notre niveau, nous pouvons en percevoir les enjeux et le grand potentiel.

Ceci étant, « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

les grands pouvoirs de la communication

Depuis que j’arpente les réseaux sociaux (et en particulier durant le confinement) j’ai pu observer des comportements humains très différents face à la situation de crise.

Certains très louables (création de contenu, conseils, divertissement), d’autres particulièrement discutables (culpabilisation outrancière démotivante pour faire de la récupération de client derrière). Lorsqu’on maîtrise l’art de la communication, on peut en exploiter le plein potentiel : encore faut-il le faire de façon vertueuse.

Avoir le pouvoir… assumer ses responsabilités.

Hélas, il m’est arrivé de voir des pratiques de communication douteuses qui ont porté leurs fruits…  Pour citer le célèbre Jean-Michel Baptiste Emmanuel Zorg : « Je suis très désappointée ».

zorg deception

Le soucis, c’est que ces manières de faire discréditent la profession (on a tous entendu un jour que les « gens du marketing » ou « les gens de la comm' » sont des menteurs). Pire encore, elles finissent par tuer dans l’oeuf de bonnes initiatives qui ne font pas le poids en face.

Tâchons quand même d’en tirer du positif, nous allons en profiter pour porter notre réflexion du jour sur la communication, et la notion de transparence (avec un peu d’humour, comme toujours).

Prenez votre cape et passez votre plus beau slip sur vos collants car aujourd’hui, nous abordons les super-pouvoirs de la communication !

🔥Vous êtes prêts ? Go !🔥

La communication : un grand pouvoir, de grandes responsabilités

J’aimerais vous faire prendre conscience des enjeux de votre communication, et de l’importance d’être honnête dans votre démarche.

Cette transparence est importante pour vous, pour vos prospects, pour l’avenir.

Mon but est de vous faire comprendre avec bienveillance que la communication a du poids, sur votre business, sur vos prospects. Ce poids peut être vertueux ou néfaste. Vous seul êtes aux commandes.

(Je vous partage un point de vue personnel, il est donc discutable. Vous pouvez l’épouser ou le réfuter. Ce sujet me touche beaucoup, donc il y aura du ressenti dans cet article. J’espère cependant avoir trouvé les mots juste pour vous le partager avec bienveillance).

power communication

Les super-pouvoirs de la communication

Une communication bien maîtrisée possède de grands pouvoirs : fédérer, rassembler, générer de l’argent, assoir une position d’expert, diffuser vos compétences, faire parler de vous, travailler une aura, soulever des foules, inspirer, créer des révolutions, déplacer des montagnes (pour le dernier point, c’est au sens figuré, sauf si vous êtes Godzilla).

godzilla de la communication

Dans un monde idéal, les communicants useraient de ces super-pouvoirs de façon vertueuse, et tirer tout le monde vers le haut. Et quand les résultats seraient au RDV, ils en feraient bénéficier le plus grand nombre. Ce n’est pas toujours le cas, mais heureusement on en trouve de beaux exemples.

De mon point de vue, un bon communiquant, c’est quelqu’un d’honnête et de transparent même lorsqu’il agit pour son profit. On s’attache à eux, on croit en ce qu’ils disent, on les suivrait jusqu’en enfer (j’ai un affect particulier pour l’hyperbole).

Prenons l’exemple de Julia Coudert : Freelance depuis des années, elle partage ses trucs et astuces sur la création de contenu, ses revenus, sans se cacher de ses objectifs. Elle partage ses échecs, ses réussites, et tout se passe bien. Elle est inspirante, tout en étant sincère. Elle n’a pas besoin de faire de racolage pendant un meetup pour vendre son livre blanc car sa communauté la porte, la suit, et cette confiance mutuelle créé une ambiance positive qui tire tout le monde vers le haut. Sans cachotteries. Sans faux-semblants.

Evitez de mentir à votre audience. Quoi qu’il arrive, tout se sait. Surtout sur le net.

superman de la communication
Be honest

Le covid-19 : boom dans la communication web

Petit aparté sur la période que nous traversons. Le confinement a vu fleurir un nombre incroyable de nouveaux contenus et supports pour permettre de maintenir une activité, même face à un écran.

3 milliards de personnes dans le monde sont confinées, Facebook connaît une augmentation de son trafic de 37%, la fréquentation double même sur certains réseaux sociaux (source : Super Daily).

Des formes de solidarités poussent un peu partout sur le web, sous forme de dons, de conseils, de divertissement. Vous l’avez forcément remarqué : tout le monde créé du contenu. Même moi je me prête à l’exercice, et je découvre chaque jour de super initiatives un peu partout sur le net. C’est top !

Là où ça commence à coincer, c’est au niveau de la position vis-à-vis du confinement.

Certains y voient une opportunité, d’autres s’enflamment à voir ces 2 termes associés ensemble (Le covid-19 ? une opportunité ? Bande de criminels !)

batman failure

Le « covid-washing », ce n’est en effet pas très éthique. Mais si vous utilisez votre période de confinement pour bosser vos supports, vous former, et saisir ce temps pour en faire quelque chose de constructif (et que ça vous fait plaisir), ce n’est pas grave de l’appeler « opportunité » (les mots ont du sens, mais les choses n’ont que la valeur qu’on leur donne… c’était ma minute « philosophie de comptoir »).

Inutile donc de sortir les fourches, personne ne devrait vous culpabiliser de le faire. Tant que vous êtes honnêtes et droit dans vos bottes, tout va bien.

Il y a bien sur la notion d’interprétation à prendre en compte. Dans ce cas de figure, la balle est dans le camp de votre audience.

Prenons un exemple : LVMH et le gel hydro-alcoolique : est-ce de l’opportunisme ou une façon de donner l’exemple ? Est-ce un coup de comm ou un geste citoyen ? L’un n’empêche pas l’autre me direz-vous. En tout cas, l’exemple est assez parlant. Qui sait, si en plus tout le monde y trouve son compte (là, on est dans un cas de figure gagnant / gagnant, c’est mon interprétation).

tricky question communication

La communication doit être transparente et honnête

La communication, et j’insiste lourdement là-dessus, doit être transparente, honnête, et franche.

Même si vous créez du contenu pour générer du trafic sur votre site, personne ne vous en voudra. Ca fait partie du jeu.

En revanche, créer du contenu pour empêcher les autres d’en faire à votre place, c’est non.

Ce n’est pas en pointant le petit camarade du doigt que vous allez récupérer ses clients.

En fait, si, ça peut marcher. Mais ça va se voir. Et ça sera préjudiciable à un moment ou à un autre.

Si vous voulez que votre communication soit pertinente, soyez francs. Car à un moment donné, si vous essayez d’être quelqu’un d’autre, le naturel reviendra au galop et votre audience s’en rendra compte. (Fool me one, shame on me, foll me twice…)

be honest with me

🙅La communication culpabilisante, c’est non.

On met enfin le doigt sur le sujet qui m’a mise en rogne aujourd’hui. La communication culpabilisante et décomplexée (oui, j’ai dit décomplexée).

Culpabiliser l’autre pour tirer la couverture à soi, c’est embrasser le côté obscur et devenir un seigneur Sith. (Même si Darth Maul pète la classe, ça reste le méchant).

Vous arriverez peut-être à rallier quelques ouailles qui vous hisseront en position d’expert, mais vous prenez le risque de générer de la défiance.

Vous pouvez pousser un coup de gueule de temps en temps, ça arrive. 🚫Mais ne le faites pas pour générer de la vente, soyez un cohérents avec vos propos.

Par exemple :

« Je suis contre la pression de la productivité en période de covid-19, y’en a marre ! Prenez plutôt soin de vous et jouez à la console ! »

C’est un propos qui se tient en période de confinement.

Mais si vous prenez cette position, évitez d’envoyer dans l’heure qui suit une newsletter qui apprend à être productif grâce à vos formations payantes… (🙅Et si vous le faites, ne vous en vantez pas sur les réseaux sociaux).

Batman facepalm
C’est quasiment un cas d’école, mais hélas… True Story.

En conclusion :

👉La communication a des super-pouvoirs, et les responsabilités qui vont avec. Un peu comme superman, si vous le faites intelligemment et pour le bien du plus grand nombre, en général, ça fonctionne.

👉Faites-le pour vous, parce que vous y prenez du plaisir, et pour votre audience.

👉Soyez transparents, même si votre objectif c’est de vendre, personne ne vous en voudra.

👉Restez cohérents, soyez-vous, et ne laissez personne vous culpabiliser pour vous empêcher d’agir. Et si possible, essayez de rester du bon côté de la force.

La communication a du pouvoir. Respectez-le, soyez un Jedi.

Où communiquer en fonction de votre cible ? Un article par Roxane Chan Pao, chargée de communication

Où communiquer en fonction de votre cible ?

👋Bonjour à tous !

🖥️Nous revoilà pour un article autour de la communication 2.0 ! Dans le cadre du confinement, je me suis engagée à vous aider à travailler votre présence sur le web et à vous donner quelques conseils en attendant un retour à la normale. Je m’y tiens !

Sachez que cette série d’articles est tout à fait applicable en dehors de la période de crise 😊

Dans les épisodes précédents, nous avons vu Comment booster votre communication pendant une période de creux, et quelques conseils pour communiquer en période de crise.

🎯Aujourd’hui, nous allons attaquer le ciblage : où communiquer en fonction de votre cible, et où aller la chercher… sur le web.

🔥Vous êtes prêts ? C’est parti !🔥

#1 Identifier son profil client pour savoir où le chercher

Communiquer sur le web, c’est communiquer avec des gens (j’enfonce une porte ouverte, mais ça va nous servir de base). Il faut donc savoir où les trouver pour ne pas parler dans le vent.

🖥️Forums, sites, réseaux sociaux… les lieux d’échanges sur le web sont légion. Pour ne pas perdre le fil et viser juste, vous devez d’abord savoir qui est votre client. Si vous savez à qui vous parlez, vous saurez où communiquer (logique !)

Exemple : Si vous vendez des cannes à pêche, vous n’allez pas en parler sur des forums de maquillage, n’est-ce pas ? 🎣💄

Eh bien, c’est la même chose ! En imaginant votre client idéal, vous allez en déduire les endroits qu’il fréquente, et les endroits où vous ne le trouverez pas. Vous saurez donc où prospecter.👀

Ou trouver votre client idéal ?

Pour vous aider à l’identifier, je vais vous partager un outil marketing qui va vous sauver la vie : le PERSONA

#2 Le persona : le profil fictif de votre client idéal

PERSONA ! (Who the hell I am ?)*❓

Le persona, c’est le profil fictif de votre client idéal. On ne parle pas de Jean-Michel de Rothschild qui va se faire mécène et porte-parole de votre marque au premier RDV, ce serait trop simple.

🔝Par client idéal, j’entends « client type », le plus représentatif possible. Le top du top.

On parle de celui ou celle qui serait intéressé par vos produits et qui sera sensible au contenu que vous allez proposer.

💡Il vous faudra l’imaginer :

  • Est-ce un homme, une femme ? Les deux ? Une famille? 🧑‍🤝‍🧑
  • A-t-il beaucoup de budget ?💸
  • Quels sont ses besoins ?🍲
  • Achète-t-il en ligne ou en magasin ?🖥️
  • Quelle est sa tranche d’âge ?👶👵
  • Quel est son métier ?🔨

Vous vous souvenez des parties de « Qui es-ce? » de quand nous étions petits?… Pareil !

Jeu qui es-ce, source jedisjeu

Source : jedisjeux

Prenez quelques minutes pour coucher noir sur blanc ses caractéristiques principales et vous tiendrez votre persona.

Cet exercice va grandement vous aider dans l’élaboration de votre stratégie de communication. Vous pouvez même créer plusieurs profils, jusqu’à 4 si cela peut vous aider.

🎯Ces quelques minutes de votre temps vont vous faire gagner un temps précieux !

#3 Bien cibler pour ne pas s’éparpiller

🖐️Maintenant que vous savez à qui vous vous adresser, il est temps de vous rendre dans les endroits fréquentés par votre client idéal.

Comme nous parlons ici de communication sur le web, nous allons parler de RDV numériques (et pas de salons, de meetup, et autres lieux de rencontre physiques).

En fonction de son âge et de ses désirs, votre prospect ne sera pas présent sur les mêmes plateformes. Certaines regroupent des particuliers, des professionnels, des adolescents, des trentenaires, etc.

🎯L’idée est de concentrer vos efforts pour maximiser votre communication. Si vous en faites partout, et dans tous les sens, j’espère que vous avec un plan média solide ou un chargé de communication dévoué pour gérer tout ça.

Si ce n’est pas le cas, vous risquez de vous épuiser, de noyer votre message et de perdre toute motivation. Pensez efficacité.😱

Pour vous aider, voici 6 réseaux sociaux parmi les plus fréquentés et leur population type :

Social media - où trouver votre client idéal

#1 Tik Tok 📹

Vous y trouverez les 13-18 ans. Tout s’y passe sous format vidéo. C’est bien si vous voulez promouvoir des choses à une population jeune, ou dépoussiérer un peu votre image de marque. Il est très en vogue en 2020, et commence à grignoter la place de ses grands frères Facebook et Instagram.

#2 LinkedIn🧑‍💼

Si vous souhaitez vous adresser aux professionnels, vous devez impérativement aller sur LinkedIn. C’est « the place to be » pour parler de votre expertise (The place to B2B si vous préférez) , voir ce que font vos concurrents, échanger avec vos pairs, et découvrir de beaux projets.

#3 Instagram📷

Idéal si vous voulez diffuser de belles images, et créer du lien. La viralité d’Instagram n’est plus à prouver, et au-delà d’une belle galerie, elle permet de communiquer efficacement notamment grâce aux stories. Vous y trouverez tous types de populations, et de grosses communautés et influenceurs, comme les sportifs, les artistes, les adeptes de la cuisine, les blogeurs mode et beauté etc…

#4 Pinterest 🌸

Idéal pour tout ce qui touche le beau, le DIY, les recettes de cuisine, et pas mal d’artistes. On y trouve beaucoup de belles photos. Si vous voulez l’utiliser pour générer du trafic sur votre site, il vous faudra des images de qualité.

#5 Facebook🤳

Le réseau social le plus connu, sa population est multiple. Moyenne d’âge 18-49 ans. Vous pouvez communiquer sur à peu près tout, mais gardez en tête que la population que vous y trouverez sera essentiellement B2C. L’avantage de Facebook, ce sont ses groupes d’échanges qui fonctionnent de la même manière qu’un forum, viralité en plus. Abonnez-vous aux groupes où vous pourrez parler de votre expertise… ou apprendre de vos concurrents !

#6 Youtube🍿

Entre la possibilité de commenter, partager, les stories, Youtube est un réseau social à fort potentiel. Moyenne d’âge 14-34 ans. Il faudra produire des vidéos de qualité, des tutos, ou autre format vidéo pour avoir sa place.

Je pourrais également vous parler de Twitter (idéal pour toucher une population d’informaticiens), de Twitch (gamers), de Snapchat (teenagers), et bien plus encore ! Mais il existe environ 250 réseaux sociaux sur le net. A vous de trouver celui qui sera le plus approprié à votre cible 🙂

Pour aller plus loin

Pour finir, je vous donne un peu de lecture pour alimenter votre réflexion et comprendre un peu mieux votre cible sur le net :

J’espère avoir pu vous aider !
A bientôt !

* Si tu as saisi la référence de cette phrase, dis-le moi en commentaire ✌️

Développer son activité grâce au social media

6 conseils pour développer votre activité grâce au social media

😁Bonjour à tous ! Aujourd’hui, on va parler conseils communication et social média.

Vous avez compris qu’une présence sur le net pouvait vous aider? Top ! Mais vous ne savez pas par où commencer ? No Problemo! Nous allons voir ici quelques méthodes pour développer votre activité en utilisant le potentiel des réseaux sociaux. 

Si par hasard, vous êtes en train de travailler sur votre communication en période covid-19, j’ai dédié une série d’articles dédiée à la communication « spéciale confinement » !

Vous êtes prêts ? C’est parti !

Pourquoi cet article, alors qu’il en existe des tonnes sur internet ?

Avant de commencer, je dois vous avouer une chose.

Cet article, il est destiné à quelqu’un. Une amie très chère qui peine à faire décoller son activité professionnelle, et qui a pourtant misé gros sur les réseaux sociaux. Son aventure m’a servi de pilier pour la rédaction de cet article, et j’espère, si vous êtes dans sa situation qu’il vous aidera aussi.

Bienvenue dans l’univers de Marie !

Je vous présente Marie, 30 ans, dynamique et créatrice de talent.

Comment développer son activité grâce au social media

Marie a un métier, mais la crise économique et le chômage croissant ont rendu sa situation professionnelle chaotique. Et le Covid-19 par dessus a achevé le tout.

Un hobby de pro ?

Elle se lance donc dans une autre activité pour s’occuper l’esprit. A départ, son hobby a attiré l’œil des amis, de la famille, puis elle a reçu ses premières demandes rémunérées.

Comment développer son activité grâce au social media

« Tu devrais vendre, ça marcherait ! Pourquoi tu ne créée pas ta propre boîte ? Tu pourrais en vivre !»

Exaltée et pleine d’espoir, Marie ouvre donc un statut, se lance, et là… plouf. Le blanc. Mais tout va bien ! (Panique à bord, on fait quoi maintenant ?! )

Comment développer son activité grâce au social media

Crash test à corps perdu

Marie n’est pas à l’aise avec le web, encore moins avec les réseaux sociaux. Elle sait que ça marche, qu’il faut y être, mais sans trop savoir pourquoi, et encore moins comment. Elle n’a pas vraiment le temps de faire de la veille et de checker les bonnes pratiques, donc elle y va donc au feeling. Elle poste des photos de ses travaux finis, uniquement, et quand ils sont terminés (peu importe l’heure, et sans légende, car elle n’ose pas trop donner d’infos sur son univers). Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez ?

Comment développer son activité grâce au social media

Die and retry

Elle poste, elle tente, elle teste. Mais comme elle n’ose pas trop, les posts sont sporadiques, avec peu d’informations. Derrière ça, il y a un besoin : ce qu’elle veut, c’est vendre ! Après tout, on lui a promis que les réseaux sociaux c’était la clé du succès, et elle n’a pas ouvert ce statut pour rien! Elle mise donc tous ses espoirs dans sa nouvelle activité. Mais sans plan de bataille… elle s’épuise.

Comment développer son activité grâce au social media

Phase de découragement

Peu de réactions à ses posts, peu de commentaires, alors qu’elle a passé des dizaines d’heures sur ses créations ! Elles sont belles, on la complimente à la maison, mais aucune réaction sur le web! On lui aurait donc menti? Et où sont ces copains omniprésents sur facebook qui l’ont incitée à se lancer, mais qui ne likent jamais ses posts?

Découragée, Marie décide après seulement 3 mois d’arrêter d’alimenter ses réseaux sociaux (ou le minimum syndical, soit encore moins qu’avant). Et au cours d’un coup de fil, elle me fait part de sa détresse.

« Ça ne marche pas, personne ne s’intéresse à ce que je fais… Ça me déprime de voir que même les copains ne voient pas mon travail, alors qu’ils m’avaient soutenue au début. Qui plus est, je ne sais pas comment m’y prendre. J’abandonne…»

Comment développer son activité grâce au social media

Que pouvons-nous déduire de l’histoire de Marie ?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte quand on se lance sur les réseaux sociaux. Communiquer sur les réseaux sociaux, ça nécessite de connaître quelques leviers pour rendre la chose plus simple, mais surtout plus efficace.

⌛Ce Marie ignore, c’est que les réseaux sociaux, ça prend du temps. Pas parce que c’est long de rédiger un post, mais parce que c’est long de créer de la visibilité… ici, il faut penser long terme. En mois, en années.

💸Marie veut vendre, et on peut faire de la vente grâce aux réseaux sociaux. C’est vrai ! Mais c’est d’abord et avant tout un endroit pour partager ses travaux, générer de l’engouement, et ensuite vendre. Dans cet ordre, et non l’inverse.

👀Elle aimerait que ses travaux soient vus, mais elle a oublié l’algorithme ! Ce petit bot perfide peut ruiner tous vos efforts si vous ne le nourrissez pas correctement et que vous ne lui dites pas de mots gentils… (comme un chat, en fait).

Que peut-on faire pour Marie ?

Sa déception est compréhensible, mais heureusement, elle peut redresser la barre facilement avec quelques actions correctives simples. Et nous allons les passer en revue ci-dessous.

J’écris cet article pour toutes les Marie du monde afin de les aider à comprendre la communication sur les réseaux sociaux, et les aider à en tirer tout le potentiel pour leur activité !

6 conseils pour booster vos réseaux sociaux

6 conseils pour construire et/ou développer votre activité grâce aux réseaux sociaux

#1 Le bon réseau pour le bon produit

Comment développer son activité grâce au social media

Les réseaux sociaux, il y en a des tonnes sur le net. En 2019, on n’en comptait pas moins de 250 !

(source : https://socialmedialist.org/reseaux-sociaux-liste-complete.html)

En fonction de votre activité, et de votre cible, il est nécessaire de choisir le bon réseau social, et de ne pas s’éparpiller. Pour savoir lequel serait le plus adapté à votre activité, regardez qui est votre cible, et ce que font vos concurrents. Vous saurez où partager votre contenu.

🌸Pour Marie, ça sera Facebook, Instagram, c’est déjà bien.

#2 Pas plus de 3 réseaux à la fois… au départ

Comment développer son activité grâce au social mediaDans l’idéal, pas plus de 3 réseaux sociaux en même temps. C’est déjà bien suffisant.

Pourquoi ?

  • Pour ne pas s’éparpiller
  • Etre régulier et alimenter correctement
  • Créer du contenu de qualité, et pas « poster pour poster »
  • Chaque réseau social a son propre langage, il vous faudra maitriser ceux sur lesquels vous êtes présents
  • Pour avoir une vie à côté (les réseaux sociaux, c’est vite chronophage)

🌸Pour Marie, on est toujours bon. Un site internet en parallèle comme portfolio et c’est parti !

#3 Soyez régulier

Comment développer son activité grâce au social media

Les réseaux sociaux et leurs algorithmes sont gourmands. Il faut les alimenter régulièrement pour pérenniser votre présence sur le web.

Si vous avez 5 articles à poster, ou 5 dessins, ne les postez pas le même jour! Diffusez tout ça sur une semaine, ou sur 2 semaines idéalement. 2  à 3 posts par semaine suffissent.

Si vous ne pouvez pas, mieux vaut 1 post par semaine que 3 posts et un silence de mort pendant 1 mois.

Astuces : pensez à utiliser les Stories, et surveillez les heures où votre audience est connectée pour maximiser l’efficacité de vos posts.

🌸Marie pourrait partager ses « work in progress » par exemple !

#4 Générez de l’engagement

Nous sommes sur des réseaux SOCIAUX. On parle d’humain à humain. On SOCIALISE.

Comment développer son activité grâce au social media

Si vous utilisez Facebook pour faire de l’auto-promo, vous n’arriverez pas à susciter de l’engagement.

Vous devez accrocher l’attention, susciter la curiosité, questionner.

Exemple : Si vous avez un dessin à montrer et que vous vous contentez de le poster brut de décoffrage avec 3 hashtag qui se battent en duel, vous allez droit dans le mur.

Les gens vont au mieux se dire « ah oui, c’est joli », au pire, passer à côté. Et dans ce cas de figure, votre post sera considéré comme inintéressant par l’algorithme.

Celui-ci va le noyer au profit de contenu plus intéressant et même vos amis proches ne verrons plus vos posts dans leurs timeline. Ce n’est pas qu’ils ne vous aiment pas, c’est qu’ils ne vous voient plus.

🌸Marie souffre surement du syndrome de l’imposteur, car elle a commencé son activité par un hobby… mais il faut le fracasser ce syndrome. Avec un peu de légendes sur son process de travail, ses matériaux, ou ses inspirations, elle pourra générer du contenu encore plus qualitatif !

Voici quelques tips pour vous aider à créer de l’engagement :

  • Donnez du background : un peu de texte explicatif, vos méthodes de travail, votre univers de marque, votre équipe…
  • Un peu de teasing: suscitez l’intérêt avec quelques backstage jusqu’à ce que le post final arrive
  • Posez des questions: si vous interrogez votre communauté, normalement, ils vont répondre.
  • Incitez au partage: un poil racoleur, mais de temps en temps, il faut le faire. Certains youtubeurs le font avec brio et ça marche, pourquoi pas vous ?
  • Ajoutez des emoji : on sous-estime le potentiel des emojis. Pourtant ils sont devenus un véritable boost pour la communication sur les réseaux sociaux. Allez voir sur linkedin, vous serez surpris !
  • Partagez les médias sociaux sur lesquels vous êtes présents : ça ne coute rien. Limite ça aide !

#5 Soyez authentique

Générer de l’engagement, oui. Se faire passer pour quelqu’un d’autre, non.

Si un des tips ci-dessus ne vous ressemble pas, ne l’appliquez pas : il faut que votre communication vous ressemble. Venez comme vous êtes.

C’est épuisant de se faire passer pour quelqu’un qu’on n’est pas, non ? Autant être partisan du moindre effort et rester soi-même, les résultats seront au rdv.

🌸Marie possède un univers qui lui est propre, c’est autant de contenu qu’elle peut créer et partager.

#6 Travaillez sur le long terme

Groot

S’il ne devait y avoir qu’un seul point à retenir de cet article, c’est celui-ci. Pensez sur du long terme. Une identité sur le web, ça se travaille en mois, en années.

Comparez ça à du jardinage :

Il faut trouver l’endroit idéal, travailler la terre, disperser les graines, entretenir régulièrement, arroser, voir les premières pousses, leur parler un peu (oui, je fais partie de ces gens qui causent à leurs plantes vertes), et les voir grandir.

Établir son identité à travers les réseaux sociaux, c’est la même chose :

Vous devez d’abord trouver le bon réseau social, mettre un peu de contenu de base, alimenter régulièrement, parler avec votre communauté (oui, je fais partie de ces gens qui causent à leur causent à leur communauté) et voir le tout grandir !

Si vous venez sur les réseaux sociaux juste pour faire de l’argent en 2 mois, vous risquez de vous épuiser.

Les réseaux sociaux, c’est d’abord le moyen de vous faire connaître, de partager ce que vous faites et ensuite de générer autre chose (n’oubliez pas, on parle de réseaux SOCIAUX).

Dans l’idéal, on partage des choses pour faire plaisir aux gens, pas pour la gloire. C’est toute la différence entre le partage et l’auto-promo.

🌸Marie a baissé les bras au bout de 3 mois, mais il faut compter 6 mois, voir 1 an en fonction du contenu qu’elle va poster. Ne lâche rien Marie !

Le mot d’ordre : persévérez

Comment développer son activité grâce au social media

Il faut du temps et de la régularité avant de voir les résultats.

Ne lâchez rien. Et avec du temps, de la patience, et un brin de soleil, vous verrez les graines de votre communication 2.0 donner de beaux résultats.

Si votre communauté est petite, mais active, elle vaudra 100 fois plus qu’un compte avec 3000 abonnés fantômes. Ne pensez pas à la course au like, mais à l’engagement que vous aller créer.

Voilà, j’espère que cet article vous aura plu et que vous y trouverez des éléments pour développer votre présence sur le web comme vous le souhaitez ! Pour aller plus loin, vous pouvez également consulter cet article.

🌸Marie, si tu passes par là, j’espère de tout coeur avoir pu t’aider à travers cet article. Tu as toutes les clé pour développer ton activité avec l’aide des réseaux sociaux : ce sont des outils que tu peux utiliser. N’hésites pas à tester des choses, et surtout, amuse-toi ! Ne lâche rien !🌸

 

A bientôt !

En temps de crise, faut-il arrêter de publier sur les réseaux sociaux ?

En temps de crise, faut-il arrêter de publier sur les réseaux sociaux ?

👋Bonjour à tous ! Aujourd’hui, on va parler un peu réseaux sociaux et période de crise !

Certains le savent, j’ai 2 casquettes dans mon métier : le graphisme et la communication (et j’adore coupler les deux). Parmi les nombreux domaines liés à la communication, on retrouve évidemment les réseaux sociaux. Difficile de passer à côté, ils sont devenus incontournables, et très utiles pour travailler sa présence sur le web !

Pour animer mes correctement mes réseaux sociaux (pro et perso), je me suis inscrite sur des groupes d’entraide traitant du Community management.

Et figurez-vous que depuis le début du confinement, il y a une question qui taraude beaucoup de professionnels : 🦠Quid de l’animation en période de confinement ? Faut-il continuer de communiquer sur les réseaux sociaux pendant la période de crise ?

Question épineuse s’il en est…

A mon sens, la réponse est oui. Sans hésiter.

Pourquoi continuer de communiquer sur les réseaux sociaux ?

Nous sommes, pour la plupart, enfermés chez nos pour la sécurité du plus grand nombre. Et jusqu’à ce que ce dernier soit levé, nous devons nous y tenir autant que faire se peut (restez chez vous).

Les réseaux sociaux sont un lien que nous pouvons utiliser, voir pour certains, le seul qui reste. De facto, la présence sur les réseaux sociaux augmente ! Si le message est adapté, rien ne vous empêche de communiquer en tant qu’entreprise. Bien au contraire.

Continuer de publier sur les réseaux sociaux, ok, mais comment procéder ?

Il faut envisager la période de confinement comme du temps qui vous est donné (même combat que pour la communication en période de creux, on ne lâche rien).

Le contexte étant sensible, il faut faire les choses intelligemment, et avec beaucoup de bienveillance. Voici 4 conseils pour vous aider à communiquer avec justesse pendant la période de confinement.

👍#1 Intéressez-vous à votre communauté

C’est le moment de créer du lien avec votre communauté, de prendre des nouvelles et de prendre soin d’eux. Beaucoup d’Hashtag du type #SafeAtHome ou encore #JeResteChezMoi ont fleuri sur le net, regardez un peu ce qui s’y dit.

Vos posts comme peuvent être une forme de soutien, du contenu informatique que vous apportez à votre communauté, même s’il ne s’agit que de rendre leur timeline un peu sympathique (humour et légèreté).

Ce lien que vous allez créer sera moteur pour votre activité, votre communication, et à terme, va générer de l’engagement et de la conversion.

Pensez à eux. Pensez à l’humain. Mais soyez authentique.

🛑#2 Evitez le racolage

En tant qu’entreprise, vous pouvez tirer parti du confinement pour toucher un nouveau public, mais l’idée n’est pas de draguer à tout va sous couvert d’une gentillesse feinte (surtout pas).

Hors de question de faire du racolage média ou de la récupération, ce serait vraiment préjudiciable pour votre communication.

🙅En cette période où les gens tombent malades, stressent, ou se retrouvent dans des difficultés financières liées à leur activité, il pourrait être mal venu de faire des posts sponsorisés visant à vendre vos produits (ex : « C’est le confinement ! 1 commande passée, 1 bouteille de gel hydroalcoolique offert ! »… Ne faites pas ça)

Pensez à ce que vous pouvez apporter à votre communauté, et non l’inverse.

« Et si je ne parle pas de mes produits, je parle de quoi ? »

On est sur des réseaux SOCIAUX : pensez SOCIAL.

Ca fait un peu monde des bisounours, mais c’est un mindset qu’il faut adopter pour communiquer avec justesse sur les réseaux sociaux, surtout en ce moment. Au delà du média informatif et promotionnel, c’est un média de lien.

Par exemple, le groupe carrefour s’est mobilisé pour soutenir son personnel en magasin, ainsi que le personnel soignant. Leur communication est transparente, et leur sincérité passe bien.

Tweet carrefour coronavirus

Un autre bon exemple de communication, Aromazone. En réaction à la pénurie de gel hydroalcoolique, l’entreprise a dédié toute une ligne de production à la conception de ces produits, et de les vendre à prix solidaire. Une belle initiative, et de la communication positive !

Aromazone fait face à la crise du covid19

A votre façon et avec vos moyens, vous pouvez envoyer des messages de soutien, donner des conseils, faire preuve de bienveillance ou d’humour pour égayer leur timeline, ou diffuser des informations qui pourront leur permettre de se tenir au courant.

Ceci étant…

ℹ️#3 Attention aux informations que vous diffusez : croisez vos sources

Si vous souhaitez diffuser des informations liées à l’actualité, pour véhiculer des informations en lien avec la crise. Croisez bien les données que vous partagez afin d’éviter de partager des « fake news », qui sont légion sur internet.

Tâchez au maximum de rester factuel afin de limiter le risque d’interprétation. Si vous avez le moindre doute, RDV sur le site du gouvernement.

📰#4 Du contenu adapté à la situation

La communication sur les réseaux sociaux, c’est de l’adaptabilité, de la flexibilité, et de la réactivité. Il faut communiquer en fonction de ce qui se passe au quotidien.

Si vous avez prévu des posts via des planificateurs, vérifiez bien leur contenu. Il serait dommage d’inviter vos followers à aller faire de la course à pied au printemps alors que nous sommes tous confinés… 🤭(ne rigolez pas, ça m’est arrivé. Heureusement, j’ai pu intercepter le post avant sa publication.), ou la promotion d’un VTC alors que personne ne peut sortir de chez soi.

En résumé :

👌Nous sommes en période de crise, et vouloir vendre à tout prix est le pire moyen de faire parler de soi (sauf si vous êtes un adapte sado-maso du badbuzz… Si oui, je ne vous jugerai pas😅).

👌Pour communiquer efficacement sur vos réseaux sociaux, sans vous décrédibiliser, faites preuve d’empathie, parlez d’humain à humain. Vous communiquez sur vous, mais vous communiquez surtout AVEC des gens.

👌Momentanément, votre offre va passer au second plan, mais les liens que vous allez créer pourront créer de l’engagement pour la suite.

👌Vérifiez vos sources (s’il vous plait 🙏)

👌Adoptez un ton adapté à la situation. Les temps sont durs et morose pour plein de gens, vous pouvez faire preuve d’humour, la légèreté, ça fait du bien !

👌Enfin, soyez sincère : les gens vous suivent pour la personne que vous êtes, pas pour acheter. Soyez authentiques, soyez vous-même.

J’espère que ces quelques conseils vous aideront à communiquer efficacement pendant cette période de crise et vous donneront l’envie d’alimenter vos réseaux sociaux tout au long du confinement !

Bonne journée !