La couleur jaune : comment l'utiliser dans le design
La couleur jaune est superbe ! Symbole d’énergie et de dynamisme, elle véhicule beaucoup d’émotions. Mais comment bien l’utiliser dans un design ? C’est ce que nous allons voir ici !
La couleur jaune, quelle symbolique ?
Le jaune est une couleur chaude.
Elle véhicule l’optimisme, la joie, le bonheur
On y retrouve les émotions suivantes :
Fête
Chaleur
Puissance
Bonheur
Soleil
Elle est rassurante et stimulante. Elle permet d’égayer les créations et donne de l’énergie.
Dans quel cas l'utiliser pour votre design?
Lorsqu’elle doit évoquer des émotions vives, solaires, qui donnent de l’énergie. Idéal pour des univers qui touchent à l’enfance, ou aux produits / services qui sont liés à l’aventure, ou à la visibilité. (ex : beaucoup de coachs sur linkedin l’utilisent pour véhiculer leur message : « grâce à moi, devenez visibles ». En étant visible eux-mêmes, ils s’assurent d’avoir l’attention de leur audience et de la cohérence dans leur message.
Le jaune dans un logo, comment l'utiliser ?
Une couleur seule ne sert à rien. Il faut penser à la couleur comme un messager, chargé de symbolique. Et cette symbolique n’a de sens que dans son environnement complet. Ex : Chez McDonalds, le jaune évoque le dynamisme, l’énergie, l’enfance, mais surtout… c’est la couleur des frites. Une couleur ne doit pas être choisir au hasard, et elle ne doit surtout pas être choisie seule.
Voici quelques exemples de logos où le jaune tient une place de choix :
Comment l'appliquer à votre identité ?
Le jaune n’est pas une couleur facile à marier, car elle est déjà très vive.
Pensez à des couleurs pour l’équilibrer et lui donner du contraste :
– Blanc et noir
– Couleur complémentaire (bleu, rouge…)
– Couleur liée à votre univers (ex, McDonard et le mélange Frites / Ketchup)
– Des couleurs plus douces pour laisser au jaune toute sa place (ex : gris clair, bruns chauds, pastels…)
Pensez avant tout à votre cible : quel message voulez-vous lui passer, et vous trouverez facilement quelles couleurs associer si vous envisagez du jaune.
Voici quelques exemples d’identité dans lesquelles j’ai pu travailler la couleur jaune :
LOGO DE LA TADX
La TADx est une structure Tourangelle qui partage des ateliers et tables rondes autour de l’Agilité (technique de gestion de projet informatique). Le Jaune est présent pour contrebalancer l’aspect « projet », sérieuse, et donner un côté humain et flexible au logo.
L’agence de Webmarketing SLN avait déjà porté son dévolu sur ce jaune pêche.
L’idée était de communiquer sur l’aspect jeune et la visibilité grâce à cette couleur. Le rond jaune donne ici du peps et du caractère au pictogramme qui en occupe la place centrale.
Mon conseil sera le même que pour l’identité de marque ou le logo. – Pensez à votre produit, votre promesse
– Pensez à l’émotion la plus forte que vous souhaitez véhiculer
– Essayer de positionner cette couleur dans votre univers global afin de déterminer si cette couleur est celle qui convient le mieux à votre personal branding
Elle s’accorde très bien avec des couleurs fortes et peut se décliner sur beaucoup de supports (ex : c’est ce que j’ai réalisé sur le branding instagram de Dan Noel, par exemple)
Si jamais vous envisagez de réaliser un logo ou un personal branding teinté de jaune, j’espère que cet article vous aura été utile ! N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé, et si vous souhaitez en voir d’autres !
Et si vous avez besoin de franchir le pas, envoyez-moi un MP! (Je répond à tout le monde
Besoin d'aide pour votre identité visuelle ?
Si vous ne vous sentez pas de vous lancer seul, ou que vous voulez que je vous aide à construire une identité solaire, n’hésitez pas à me contacter ! Je peux vous aider à réaliser une identité visuelle de marque et un personal branding (pour linkedin, par exemple.)
Ma boite mail vous est grande ouverte ! A très vite ! Roxane
« J’ai besoin de confier mon identité visuelle à quelqu’un, mais je ne sais pas du tout comment procéder… »
« J’ai besoin de visuels professionnels pour mon entreprise, mais je n’ai jamais travaillé avec un graphiste… »
Vous vous êtes déjà posé ce genre de questions ? Si oui, vous êtes au bon endroit, car je vais vous aider à y voir plus clair !
Ensemble, nous allons passer en revue les étapes clé d’une collaboration avec un graphiste : comment ça se passe, quels sont les avantages pour mon entreprise, qu’est-ce que ça pourrait apporter à mon business ?
Je vous invite à me suivre dans les coulisses du métier de graphiste, avec le thème du jour : travailler avec un graphiste !
SOMMAIRE :
Travailler avec un graphiste, ça veut dire quoi ?
Pourquoi travailler avec un graphiste ?
Quel intérêt pour mon entreprise ?
Les avantages de travailler avec un graphiste
Comment se passe une collaboration ?
Les étapes de la collaboration
1. Travailler avec un graphiste, ça veut dire quoi ?
Travailler avec un graphiste, ça signifie qu’à un moment donné, vous avez eu un besoin… Graphique (un logo, une charte graphique, une carte de visite, une PLV…).
Pour y répondre au mieux, vous avez choisi de le confier à quelqu’un.
Et ce quelqu’un, c’est un graphiste !
(Ou un directeur artistique, un designer graphique, créateur de communication visuelle, un illustrateur… peu importe. Communément, les gens mettent un peu toutes les disciplines graphiques dans le même panier, et pensent spontanément à un « graphiste ». Et ce n’est pas dramatique. L’idée, c’est d’avoir la bonne personne en face de votre projet).
Ça implique donc une chose : vous allez travailler en collaboration AVEC quelqu’un.
Un graphiste, à moins d’être un exécutant (il y en a), va vous apporter son expertise et sa patte graphique. Il va sublimer votre projet au-delà de vos idées et vous apporter un recul que vous n’avez pas forcément.
C’est un travail d’équipe : vous et lui.
Le créatif va vous accompagner dans votre démarche et communiquer avec vous durant les différentes étapes du projet.
Cela veut dire également que vous devez être très clair sur vos besoins : plus vous allez communiquer ensemble, mieux le projet va se dérouler.
2. Travailler avec un graphiste, pourquoi ?
Confier votre projet à un professionnel vous permet d’avoir un résultat propre, net, professionnel, dans un laps de temps correct (et vous évitera de bidouiller des jours entiers dans votre coin au détriment de votre branding).
En gros, il fera bien rapidement et en visant juste vis-à-vis du marché.
Vous pouvez envisager de travailler avec un graphique pour plusieurs raisons :
Si vous n’avez pas le temps
Lorsque vous ne savez pas faire
Si vous ne maîtrisez pas les outils graphiques
Si vous souhaitez un résultat réalisé par un professionnel
Pour le plaisir de la collaboration
Parce que vous aimez la patte graphique d’un créateur en particulier
…
3. Travailler avec un graphiste, quel intérêt pour mon entreprise ?
Le graphiste va vous aider à capitaliser sur votre image de marque pour générer du business.
En déléguant la partie graphique, vous vous assurez d’avoir un résultat pro et cohérent sur tous vos supports de communication (surtout si il y a une charte graphique).
Cette cohérence visuelle, elle va faire mouche dans l’esprit de votre audience.
Le cerveau humain accorde environ 4 seconde d’attention pour faire son choix. 4 secondes pour décider s’il va plus loin, ou s’il s’en va.
Si votre image de marque est décousue, que votre logo est pixellisé, que vos documents sont écrits en comic sans MS (argh!) en l’espace de 4 secondes, vous pouvez perdre votre prospect.
Et comme on ne peut pas faire 2 fois une 1ère bonne impression (comme disait Coco Chanel), vous êtes ce qu’on appelle « grillé » .
Le graphiste pourra vous éviter ça : il utilisera son expérience pour travailler rapidement, efficacement, et vous guider pour que votre communication convertisse.
C’est ça, l’intérêt pour votre entreprise.
4. Les avantages de travailler avec un graphiste
Travailler avec un graphiste va vous faire gagner un temps précieux.
Pourquoi ? Parce que vous aurez en face de vous un professionnel qui aura des années d’expérience, d’exercice, de technique mis au profit de votre projet créatif.
Il aura donc des réflexes que vous n’aurez pas (et c’est normal, chacun son métier).
C’est un professionnel qui analyse votre besoin, vous donne des conseils, vous propose des choses auxquelles vous n’auriez pas pensé. Son rôle est de créer un univers graphique qui vous corresponde et qui soit cohérent avec votre projet (pro ou perso)
Ses atouts :
Un œil artistique aiguisé par des années de pratique
Une sensibilitécréative et des idées neuves
Des outils et logiciels adaptés
Un respect du timing
Une oreille réceptive à vos besoins
Une conscience professionnelle
De l’empathie
De l’engagement
La réussite du projet sera aussi importante pour lui que pour vous. En bon professionnel, il mettra donc tout en œuvre pour que tout se passe bien.
Avantages pour vous :
Un gain de temps(il va vous aider)
Un professionnel en face de vous (c’est rassurant)
Des livrables utiles
Des conseils et un accompagnement(car un graphiste, c’est avant tout un être humain. Et pour tisser une relation, rien de mieux que la communication)
5. Comment se passe une collaboration ?
Chaque graphiste a sa propre façon de travailler. En général, il vous explique comment il/elle fonctionne au moment de la phase de brief.
Pour vous éclairer un peu, je vais vous expliquer de quelle façon je travaille. Ca vous donnera une idée de comment se passe une collaboration avec un graphiste Freelance.
Au préalable, la collaboration c’est un travail d’équipe.
Je travaille avec le client sur sa création. Cela signifie que je communique à chaque étape du projet pour qu’il puisse suivre ce qu’il se passe, et avoir des conseils tout du long si nécessaire.
Nous travaillons par étapes de validation jusqu’au livrable.
(Je vous ai parlé ici du PROCESSUS CREATIF qui reprend pas mal les étapes ci-dessous)
6. LES ETAPES DE LA COLLABORATION
Le début du projet
1er contact (par mail, téléphone, ou linkedin… c’est le moment où vous exprimez votre désir de travailler avec un graphiste)
Premier échange: En général, c’est un échange téléphonique ou visio.
Concrétisation du projet
Phase de brief : Elle se passe souvent pendant l’échange ci-dessus. On parle de votre besoin, on pose toutes les questions nécessaires (vous, moi), sur le projet, la collaboration… pas de tabou. Cet échange permet de déterminer le temps à passer sur le projet et donc d’établir un devis.
Devis : C’est le nerf de la guerre (soyons honnête). Ce n’est pas juste une « petite ligne en bas de page », c’est un document qui va vous détailler tous les détails de la prestation. Ce qui rentre dans le cadre et ce qui n’y rentre pas. Elle vous sécurise tous les deux. Pas de surprise. Si le devis vous convient, vous le retournez signé, et là, l’aventure commence.
Phase de création et premiers tests
Phase créative: Le graphiste va créer et coucher sur papier ses premiers jets. Il vous fournira les meilleurs résultats et vous choisirez la piste vers laquelle vous orienter. Il y a quelques étapes entre le brief et le livrable, et pas mal de travail « dans l’ombre ».
Les allers / retours : en fonction de ce que vous aurez décidé ensemble, vous pourrez demander un certain nombre de modification sur le travail en cours. Ils sont limités, et c’est normal. L’objectif est que l’opération soit efficace, pour vous comme pour le graphiste. Il faut éviter les « Document_V8_V2_Vdef_bis » . Soyez vigilent car si vous vous mettez d’accord sur 3 allers retours et que vous les dépassez, ces modifications supplémentaires seront facturées (et c’est normal si elles n’étaient pas prévues dans le devis initial).
Fin du projet
Le livrable: c’est le fichier définitif. On a fini le projet, on ne touche plus à rien. Le créatif va vous envoyer tous les éléments nécessaires à l’utilisation de votre projet (fichiers HD, web, jpeg, etc)
Et après ?
N’hésitez pas à faire un retour au créatif ! Ca lui permet de savoir comment vous avez vécu la collaboration, et si vous êtes satisfait. (En général, je prends directement des nouvelles de mes clients, car j’aime savoir si ce que nous avons fait a été utile, si ça fonctionne bien, etc.)
Et si vous êtes très satisfait ?
Vous pouvez faire un petit geste pour lui/elle en laissant une recommandation, sur son site, par mail ou sur LinkedIn. Ca sera une véritable valeur ajoutée à son portfolio. 🙂
Conclusion :
Et voilà !
Vous avez désormais toutes les clés pour comprendre comment fonctionne une collaboration avec un graphiste. Vous pouvez donc appréhender un peu plus sereinement la question du « comment ça se passe ».
Nous avons passé en revue les alternatives, avantages, inconvénients et risques. Vous êtes prêt ! A vous les studios !
Le tour des coulisses est terminé pour aujourd’hui ! J’espère que vous aurez appris des choses et que vous aurez passé un agréable moment en ma compagnie.
Et si vous avez des remarques ou des retours à faire, n’hésitez pas : la section « commentaires » vous tend les bras !
Bonjour à tous 👋 ! Aujourd’hui j’ai envie de vous partager un pan de mon quotidien de graphiste et communicante : les étapes d’un projet créatif.
Si vous pensiez qu’un logo se fait en quelques secondes car il a l’air simple, détrompez-vous : à l’instar des jeux vidéos, il faut passer par beaucoup de niveaux et passages secrets avant d’arriver au boss final !
Le logo, c’est un iceberg : l’essentiel est visible à la surface, mais le plus gros du travail est invisible. Mais ne vous en faites pas : je vais tout vous révéler.
Aujourd’hui, je vais vous raconter la belle histoire du processus créatif qui, au-delà de son nom un peu barbare, est une aventure sensationnelle pleine de de rebondissements !
Bienvenue dans les coulisses du métier de Graphiste !
Les étapes d’un projet créatif
Préambule : La Légende urbaine
« C’est simple, donc c’est facile ! »
Lorsqu’on fait appel à un graphiste ou un illustrateur, on a tendance à penser que la personne a du « talent », et qu’elle va sortir de son chapeau un concept unique, sublime, réussi du 1er coup et rapidement… FAUX !
Même si… j’aimerais bien.
Il n’y a hélas pas de de « POUF ! Magie ! » dans la conception graphique, mais c’est aussi ce qui donne sa saveur au projet.
Chaque création qu’elle soit petite ou de grande en envergure nécessite du temps : réflexion, tests, créations, allers/retours, version finale.
L’exercice se complique lorsqu’il s’agit d’une demande, car le client a sa propre vision des choses, et notre rôle est de lui donner vie le plus fidèlement possible. Vous n’avez pas que votre créativité à mettre dans la balance : ses envies aussi.
On parle de « processus créatif ».
Introduction : le processus créatif
Le processus créatif, c’est une opération complète qui nécessite temps, patience, recherche et réflexion.
Les étapes de création s’appliquent peu importe le projet : petite association de quartier ou grosse société, un professionnel fera difficilement le by pass sur les jalons clé de la création.
Pour créer un logo, une affiche, ou tout autre support créatif, il n’y a pas d’ingrédient secret. Mais la recette existe ! Je vous en parle plus bas.
Je vais vous détailler ici des étapes comme s’il s’agissait d’un projet avec un client, mais si vous travaillez en agence, ou en interne pour un manager, vous allez sensiblement vous y retrouver.
Si vous vous lancez comme créatif, ou Freelance, vous pourrez y voir un bon guide pour vos prochains projets !
Et si vous êtes à la recherche d’un créatif (déjà, vous pouvez faire appel à moi ^^ C’est l’instant auto-promo), vous pourrez mieux comprendre comment il/elle fonctionne et ce qui va se passer lorsque votre projet sera lancé.
Maintenant, nous allons pouvoir attaquer toutes les étapes d’un projet créatif, point par point.
#1 Le brief client
C’est parti pour la prise de notes
Avant de démarrer un projet, vous devez comprendre ce que veut votre client.
C’est la base de tout. Ses désirs, ce qu’il aime ou n’aime pas, la direction dans laquelle vous devez aller, tout doit être pris en compte.
Certains notent de façon informelle, d’autres rédigent un cahier des charges suivi scrupuleusement.
Personnellement, j’aime l’option cahier des charges : plus la demande est détaillée, plus vous gagnez du temps pour les étapes suivantes.
#2 La phase de recherche
Vous avez quelques heures devant vous ?
Maintenant que vous avez votre cahier des charges, il est temps d’attaquer la phase recherche. Cette partie prend presque plus de temps que l’opérationnel car elle est multiple.
Vous devez trouver l’inspiration, mais également des exemples à ne pas reproduire (ex : ne pas copier un logo de la concurrence par inadvertance… Profitez-en pour oublier l’inspiration issue des générateurs automatiques de logo. Je vous explique pourquoi ici )
Univers client : avant de vous lancer, il faudra vous immerger dans l’univers de votre client, de sa marque, de sa cible, pour pouvoir communiquer efficacement
Recherche typographique : quelle police serait la plus adaptée (il faudra parfois la créer)
Recherche iconographique : quels symboles collent au projet
Étude de la concurrence : ne pas reproduire ce que fait le voisin
Recherche symbolique : les couleurs et les formes ont du sens pour le cerveau humain. Il faut donc viser juste
Inspirations et tendances : on a beau avoir des idées, regarder ce qui se fait en ce moment donnera des pistes de réflexions que vous n’aurez pas forcément envisagé
Formats : en fonction du support, vous allez devoir adapter vos formats et réfléchir votre création en fonction
La liste est longue, mais c’est ça le travail caché d’un graphiste
La recherche fait partie intégrante des étapes d’un projet créatif, et est même parfois plus importante que la partie opérationnelle.J’en oublie surement, mais la collecte de ces informations représente bien 50% du travail, en particulier si vous sortez de votre zone de confort.
Par exemple : Si vous êtes à l’aise avec des ambiances fleuries, délicates, et qu’on vous demande de réaliser un logo pour un industriel pétrolier, vous risquez de devoir vous documenter un moment pour bien vous imprégner de l’univers de votre client.
(La relation avec un graphiste se créée aussi à travers son univers de prédilection, mais j’y reviendrais dans un autre article : « Comment bien choisir son Graphiste »)
#3 Les premières esquisses
On attaque la partie opérationnelle : un crayon et du papier suffisent.
Le créatif peut passer des heures sur les premières esquisses : il en faudra beaucoup pour arriver aux quelques pistes présentées au client.
Pour ne pas créer de confusion, on présente 2 ou 3 pistes afin qu’il porte son choix sur l’une d’entre elle. Ce qu’il ne verra pas, ce sont les dizaines et les dizaines de pages crayonnées et raturées en secret pour en arriver là. Mais c’est le but !
Comme dirait le Petit Prince « L’essentiel est invisible pour les yeux ».
A ce stade, il peut se passer 3 choses :
Le client adore une des propositions : elle sera étoffée
Le client n’en aime aucune : il a une idée bien précise en tête, il va vous l’expliquer
Il aime les 3 propositions : il demande un mix des 3
Il faut composer avec la demande du client (ce qu’il veut) et votre expertise (ce que vous lui conseillez) et se diriger tranquillement vers la prochaine étape : les allers/ retours.
#4 Les allers/retours
« un peu plus haut », « un peu plus gras », « un poil plus rose…ah non, trop rose » et le célèbre « en fait j’aimais bien la 1ere version ! »
Vous allez créer plusieurs versions à montrer au client, le but étant d’arriver à une proposition finale propre et définitive.
En général, vous êtes beaucoup guidés par le client à cette étape.
Là où la tâche se complique, c’est si vous avez de multiples échelons de validation (exemple : une équipe de 12 personnes qui valide) et que chacun met son grain de sel.
Comme il n’est pas toujours possible de faire l’unanimité, il vous faudra convaincre et argumenter, expliquer pourquoi vous avez pensé votre création dans ce sens et pas dans un autre.
#5 Finitions et BAT
Avant la version finale, il arrive que vous fassiez quelques retouches, minimes, avant le grand BAT (Acronyme de « Bon à Tirer », ce qui équivaut dans notre jargon à un « Version définitive »)
Lorsque tout est validé et que le client / manager est sûr de lui, vous pouvez commencer la production des livrables.
#6 Les livrables
Le « livrable » c’est le fichier définitif. Celui que le client pourra utiliser au quotidien pour faire vivre son projet.
Il ne faut pas le confondre avec le « Natif », votre fichier source, dont vous êtes (normalement) le propriétaire. Je dis « normalement » car si vous produisez quelque chose en interne en tant que salarié, le natif appartient à l’entreprise.
Les fichiers à livrer peuvent être de différents formats : .jpeg, .pdf, .png…
Mon conseil :
Pensez aux déclinaisons : noir, blanc, niveaux de gris, couleur, avec ou sans fond, haute définition et basse définition… tout ce qui sera utile à votre client pour passer à la suite.
Si c’est une couverture de livre illustrée, il sera de bon ton de penser à un fichier haute définition pour l’imprimeur, et en basse définition pour la communication du client.
A vous de négocier le nombre de livrables que vous souhaitez produire à la fin.
Personnellement, je pense toujours au côté pratique pour le client, pour qu’il soit autonome dans sa communication.
#7 Le post-production
Il peut arriver qu’une fois le projet terminé, le client revienne vers vous pour des petites choses :
« Il me manque un fichier détouré », ou « Mon imprimeur me demande un fichier .eps »
Parfois, c’est juste un fichier à produire, parfois, c’est un re-travail de la création.
Dans cette position, c’est à vous de voir si vous le réalisez pour aider votre client (si ça ne vous prend pas de temps, si ça l’aide…) ou si vous devez réaliser un nouveau travail graphique et donc, re-facturer.
A vous de juger en fonction de la situation, de votre expérience, de votre client… vous êtes le capitaine ! Et c’en est fini pour les étapes d’un projet créatif.
Vers de nouvelles aventures !
Voilà, j’ai fini de vous dévoiler les coulisses des étapes d’un projet créatif !
J’espère que cet article vous aura plus et vous aura permis de mieux comprendre comment fonctionnent les graphistes et les communicants lorsqu’ils sont aux commandes d’un nouveau projet.
Personnellement, j’aime fonctionner comme ça : en intégrant le mandataire dans le projet, il devient maître de sa création, il met un peu de lui dans le processus. Un vrai travail d’équipe ! C’est pour ça que le terme processus me tient à coeur.
👉Si vous voulez en savoir plus sur les coulisses du métier de graphiste / communiquant, je partage d’autres articles sur mon Blog ! Allez faire un tour, vous pourriez passer un bon moment.
👉 Et si vous avez un projet créatif mais que vous ne savez pas dans quelle direction aller, n’hésitez pas à m’envoyer un MESSAGE : je serais ravie d’en discuter avec vous (et à part un échange sympathique, vous ne prenez pas trop de risques 😃 )
Bonjour ! Aujourd’hui, nous allons aborder l’art délicat de la création de logo. Dans cet article, je vais vous partager quelques clés pour vous aider à créer un logo qui fonctionne, ainsi que quelques retours d’expérience qui vous feront (je l’espère) gagner du temps si vous souhaitez créer un logo.
Cet article fait écho à un petit condensé que j’avais proposé sur Linkedin et que j’avais envie d’approfondir ici, pour ceux et celles qui aiment lire au coin du feu (ou ailleurs).
Vous êtes prêts ? C’est parti !
Le logo : définition
Avant toute chose, il faut avoir en tête ce qu’est un logo.
« Un logo ou logotype est une représentation graphique d’une marque ou d’une entreprise qui est utilisé sur les différents supports de communication.
Le logo doit donc généralement posséder, entre autres, des qualités d’évocation de l’activité et des valeurs de l’entreprise, mais également des qualités de lisibilité. Pour éviter un effet de discordance, le logo doit évoluer en même temps que l’entreprise ou la marque et ses ambitions à travers les refontes de logo. »
Être aussi efficace sur de petits supports que de gros supports
Faire mouche en quelques secondes
Durable dans le temps
Être unique
Créer un logo est un travail qui demande de la réflexion : cela demande du temps, du de la patience, de la recherche, et une bonne patte graphique.
Rien ne vous empêche de le faire vous-même : soyez juste prêt à prendre du temps pour préparer le projet.
Car si vous voulez obtenir un résultat pro, propre, et ne pas avoir à le changer tous les ans, mieux vaut faire bien du 1er coup.
Si vous ne savez pas faire, demandez à un professionnel. Vous pouvez même solliciter mes services (oui, c’est l’instant auto-promo), je suis toujours ravie si je peux aider !
Allez, passons aux 6 clés pour réaliser un logo qui fonctionne.
Les 6 clés pour créer un logo qui fonctionne
Note : Attention : j’ai dit « qui fonctionne », pas « beau ». La beauté c’est très subjectif 😉
#1 Utiliser les bons outils
Exit Powerpoint, Word et autres générateurs automatiques
Le design, c’est comme la menuiserie, la plomberie, ou tout autre métier. Pour un résultat propre, il faut les bons outils. Oubliez la création de logos sous powerpoint, word, ou autre logiciel non adapté. Même Canva…
La raison : un logo doit être adaptable de l’infiniment grand à l’infiniment petit sans perdre sa qualité d’image. Le seul format qui le permette (à ma connaissance), c’est le format vectoriel. Et ça les amis, on ne peut pas le faire sous word, powerpoint, excel… et Canva, je me demande s’il ne faut pas payer un supplément. (Pour le coup, je l’ignore, si vous le savez, dites-le-moi en commentaire)
Vous allez donc perdre du temps à travailler votre logo pour qu’au final, la version soit inexploitable en dehors du .jpeg ou .png , en priant pour qu’il ne soit pas pixellisé à la fin.
Aparté : la vectorisation d’une image .jpeg / .png pour créer un logo
Depuis que je suis Freelance, j’ai reçu plusieurs demandes de gens ayant réalisé leur logo eux-mêmes qui sont venus vers moi en me demandant de « vectoriser leur logo ». Ah… ah. Comme si c’était si simple.
Il y a en effet une fonction « vectoriser » dans Illustrator, mais ça ne rend pas un résultat propre. Pire, si vous avez un fond, des détails, ou une image pixellisée de base, bonjour les dégâts.
Ça demande un temps fou de rattraper ça. Je me suis tellement arraché les cheveux que j’étais prête pour le tournage de « Fast and Furious » à la fin de l’opération.
Moi après avoir essayé d’aider à vectoriser un logo pixellisé…
Je l’ai fait pour dépanner, je ne le referais plus jamais de ma vie.
Je me suis parfois retrouvée à devoir refaire intégralement le logo pour que ça passe. Et là encore, j’ai pris quelques réflexions en retour car je n’arrivais pas tout à fait au même résultat (« mais là, le cercle il n’est pas tout à fait aussi gros que sous la version powerpoint… »).
Bonjour le casse-tête…
Il c’est normal d’avoir des exigences de qualité quand on connait les enjeux derrière un logo et qu’on est professionnel. La vectorisation d’une image à partir d’un .jpeg ou d’un .png, ce n’est pas une opération simple. C’est plus proche du bricolage que du graphisme de mon point de vue.
Retour aux outils
Powerpoint vous permettra peut-être de faire une maquette, mais le logo final devra impérativement être vectorisé de la tête aux pieds et en résolution suffisamment bonne pour qu’il puisse être agrandi et réduit sans perdre en qualité. Sans ça, oubliez son application sur pas mal de supports.
Si son application se limite à des supports print pas trop grands, ou sur internet, un .jpeg ou un .png peut suffire. Mais si vous êtes une entreprise de transport et que vous devez imprimer vos logos sur vos véhicules, vous aurez besoin d’un vectoriel. Idem pour les parutions presse, beaucoup de magazines vous demanderont une version HD et/ou vectorisée. Pensez-y dès le départ.
Personnellement, j’utilise illustrator, mais je sais qu’il existe d’autres logiciels adaptés.
Ah, et pour finir… ne prenez pas des images lambda au hasard sur Google en guise de logo, ou pour le créer. Là, on attaque des histoires de droit d’auteur et ça nécessiterai la rédaction d’un article entier ^^
#2 Le logo doit bien vieillir dans le temps et évoluer en douceur.
Evolution du logo Pepsi
Source : bored panda
Pour qu’un logo fonctionne bien, il doit être le plus intemporel possible. Intemporel ne veut pas dire « neutre », on peut faire de l’intemporel moderne. Intemporel veut juste dire que le logo va bien évoluer sans être coincé dans son époque.
Pourquoi ? Parce que la refonte d’un logo est un exercice encore plus délicat que la conception d’un logo. Surtout s’il y a beaucoup de supports utilisant l’ancien logo. Il faut tout repenser.
Un logo vieillissant, c’est souvent préjudiciable pour l’entreprise. Mais un changement drastique l’est encore plus. Il est donc très important de penser à ses évolutions si c’est possible de le faire.
Anecdote : J’ai vécu des refontes de logo dans 3 entreprises différentes. A chaque fois, il a fallu revoir tous les supports : cartes de visite, site internet, brochures, kakemonos, stickers voiture, bref, la totale. Imaginez le nombre de supports obsolètes (et donc l’argent) jetés au moment de la transition. Ce n’est pas un exercice à réaliser tous les ans, croyez-moi.
Certains logos s’en sortent très bien, comme par exemple le « Café Grand’ Mère » qui a évolué en douceur sans perturber les consommateurs, ou encore le chocolat « Banania ».
Source : icones de pub
D’autres ont réussi le pari de changer du tout au tout, comme « Apple » ou « Pepsi Cola ».
Source : Logo Download.com
Enfin, certains se sont cassés les dents comme « GAP » dont le changement de logo a été un tel échec qu’ils ont dû reprendre leur ancien logo.
Source : Magin.co.uk
#3 Faire sobre
Un logo trop chargé, c’est le risque de perdre en lisibilité.
Souvenez-vous, on doit pouvoir le reconnaître sur des supports aussi petits que grands. Pensez à une icône qui pourrait vous permettre de vous émanciper du texte (comme « Apple », ou « McDonalds »).
Parfois, les solutions les plus sobres sont les meilleures. Mais atteindre des résultats minimalistes demande souvent un énorme travail préparatoire. Le plus sobre n’est pas toujours le plus simple.
#4 Ne pas se caler sur une mode
Vous vous souvenez de la tendance des logos scandinaves ? De la police « Lobster », ou de la tristement célèbre typo « Comic sans MS » ?
Il y a eu des modes où certains styles et certaines tendances étaient très, trop utilisées. Le risque, c’est qu’une fois la hype passée, le logo fasse désuet. On pourrait dire qu’il est « ancré dans son époque ».
Or, comme nous l’avons vu plus haut, quand on crée un logo, il faut penser long terme.
Suivre les tendances sur des supports de communication one-shot comme un flyer, une brochure, c’est possible. Sur un logo, les évolutions sont beaucoup plus difficiles à réaliser. Surtout s’il faut repenser toute la charte graphique et les supports existants (on revient à l’art délicat de la refonte de logo).
#5 Pensez multi-supports et lisibilité
Votre logo doit être adaptable et reconnaissable sur de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. On doit aussi bien le reconnaître sur un pin’s, une carte de visite, une bâche de camion, une façade d’immeuble, ou imprimé par fax.
Faites des tests, vous vous rendrez vite compte de ce qui passe ou pas.
#6 Votre logo doit être unique
On attaque ici un point vital. Votre logo, c’est vous, votre image, vos valeurs : il doit donc vous ressembler, et ne ressembler à aucun autre.
Exit donc les générateurs automatiques et autres templates de logo pré-remplis.
C’est bien pour un blog, c’est catastrophique pour une entreprise.
Pourquoi ? Car si vous vous retrouvez à avoir le même logo qu’une autre entreprise, à 1 ou 2 couleurs près, vous allez perdre en crédibilité auprès de vos clients et peiner à vous défaire de ça sur le long terme.
Vous devrez peut-être même passer par une refonte de logo, ce qui vous coutera de l’argent car vous devrez surement reprendre tous les supports sur lequel l’ancien logo était imprimé… voir les jeter.
Voilà, je vous ai partagé les quelques clés essentielles pour avoir un logo qui fonctionne. J’espère que cet article vous aura aidé !
N’hésitez pas à le partager ou à le commencer, ça pourra peut-être aider une de vos connaissances, amis, Freelance, entrepreneur qui souhaite se lancer dans l’art de la création de logo ou qui envisage d’en avoir un.